Sauts de l'ange

 © Alban Van Wassenhove

C’est l’histoire du vertige des suicidé.es. C’est l’histoire de la lettre manquante de l’être manquante, des actes manqués des êtres qui nous manquent. C’est l’histoire d’un groupe plein de bravoure, prêt à tout repeupler.

Au croisement d’Hamlet et de la Mouette, il y a la question de la grand-mère folle : Monique. Qu’est-ce que la folie, mot trop grand qui nous écrase ? Monique, c’est la grand-mère de Louise, la metteuse en scène. Monique s’est suicidée. Sans laisser de lettre, ni même un mot, ni même un petit mot sur un post-it. Rien. La troupe se lance à corps perdu dans une recherche de réponse, en dialogue avec les textes fondateurs du théâtre. Pourquoi Monique s’est-elle suicidée ? Y avait-il une raison ? Par le truchement des figures de Nina, Hamlet, Treplev, Macha, et par la récréation de scènes de la vie de Monique, entre biographie fictionnée et fiction biographiée, les comédiens performent à vue, cherchent, dans une enquête continue. Au-delà de la figure de la grand-mère, il y a encore la question du suicide et des suicidés. Comment on se sauve les uns les autres et comment on se sauve soi d’un coup de nous-même tel quel ? Dans ce ballet irrévérencieux peuplé de références mythiques et populaires, au croisement des voix de Zinedine Zidane, Vincent Van Gogh et Marilyn Monroe, on découvre le théâtre dans son artifice intemporel.

Sauts de l’ange

goodbye monique

/ extrait

Monique étais tu là à ta cérémonie si oui as-tu entendu que je n’ai pas pu prendre la parole si non alors peut-être qu’on peut au moins en parler nous ici on fait toujours ça on fait toujours on fait toujours des cérémonies de la parole on fait que ça Monique est-ce que tu peux juste confirmer que cela vaut le coup que ça vaut le coup le solennel du sacré du sel de la parole qu’on essaye de prendre Monique regarde on fait du théâtre Monique c’est du théâtre est-ce que tu regardes

Sauts de l’ange

Sauts de l'ange

 © Alban Van Wassenhove

C’est l’histoire du vertige des suicidé.es. C’est l’histoire de la lettre manquante de l’être manquante, des actes manqués des êtres qui nous manquent. C’est l’histoire d’un groupe plein de bravoure, prêt à tout repeupler.

Au croisement d’Hamlet et de la Mouette, il y a la question de la grand-mère folle : Monique. Qu’est-ce que la folie, mot trop grand qui nous écrase ? Monique, c’est la grand-mère de Louise, la metteuse en scène. Monique s’est suicidée. Sans laisser de lettre, ni même un mot, ni même un petit mot sur un post-it. Rien. La troupe se lance à corps perdu dans une recherche de réponse, en dialogue avec les textes fondateurs du théâtre. Pourquoi Monique s’est-elle suicidée ? Y avait-il une raison ? Par le truchement des figures de Nina, Hamlet, Treplev, Macha, et par la récréation de scènes de la vie de Monique, entre biographie fictionnée et fiction biographiée, les comédiens performent à vue, cherchent, dans une enquête continue. Au-delà de la figure de la grand-mère, il y a encore la question du suicide et des suicidés. Comment on se sauve les uns les autres et comment on se sauve soi d’un coup de nous-même tel quel ? Dans ce ballet irrévérencieux peuplé de références mythiques et populaires, au croisement des voix de Zinedine Zidane, Vincent Van Gogh et Marilyn Monroe, on découvre le théâtre dans son artifice intemporel.

/ extrait

Monique étais tu là à ta cérémonie si oui as-tu entendu que je n’ai pas pu prendre la parole si non alors peut-être qu’on peut au moins en parler nous ici on fait toujours ça on fait toujours on fait toujours des cérémonies de la parole on fait que ça Monique est-ce que tu peux juste confirmer que cela vaut le coup que ça vaut le coup le solennel du sacré du sel de la parole qu’on essaye de prendre Monique regarde on fait du théâtre Monique c’est du théâtre est-ce que tu regardes